Le vol à voile est un sport qui consiste à se déplacer sans moteur en utilisant les seuls courants ascendants. Nous imitons donc les oiseaux pour pouvoir voler.
GAGNER DE L’ALTITUDE
Faire du vol à voile consiste principalement à passer dans des masses d’air ascendantes pour gagner en altitude et pouvoir rejoindre d’autres ascendances et pouvoir ainsi circuiter.
Les ascendances sont généralement facilement localisables, une fois dedans, il nous suffit de centrer la « pompe » pour l’exploiter au maximum.
En fonction des planeurs et des conditions, les distances pouvant être parcourues entre deux courants varient.
LES MASSES D’AIR
Les masses d’air les plus fréquentes sont les suivantes :
LE THERMIQUE
Les masses d’air chauffées près du sol s’élèvent dans l’air plus froid et forment des colonnes dont le sommet est quelquefois matérialisé par un cumulus. Les pilotes les utilisent pour les repérer.
LE VOL DE PENTE
L’effet de pente est dû au vent qui frappe les contreforts d’un relief ; relief forçant donc le vent à passer par-dessus. Le gain d’altitude dépasse rarement le tiers de la hauteur de la montage au dessus du sommet de celle-ci.
L’ONDE
L’onde est un phénomène très particulier et dépend de différents facteurs. À Colmar nous avons la chance d’avoir ces différents facteurs qui nous permettent de voler toute l’année, même en hiver.
Voler en onde veut dire qu’il y a deux phases de vol. Dans les basses couches, il y a des turbulences très fortes, dues aux frottements du vent sur le relief. Dans les couches d’air hautes, on peut rencontrer une masse d’air totalement stable ; elles permettent de monter à côté des nuages voir au-dessus.
L’onde permet des gains d’altitude très importants, jusqu’à plus de 13 000 m, mais la réglementation impose de l’oxygène à partir de 3 000 m.